5 trucs et astuces pour réussir une négociation difficile lors d’une séparation ou d’un divorce

1. Préparez-vous mentalement et émotionnellement

Clarifiez vos besoins et vos limites :

Notez ce qui est essentiel pour vous sur différents sujets : 

  • Personnellement : ai-je besoin qu’on soit en phase sur la décision de  la séparation ? Quelles sont les conséquences pour moi si nous sommes en désaccord sur ce point ? Comment je me sentirai ? 


  • Vos valeurs : de quoi ai-je le plus besoin : de respect, de transparence, de respect, de vérité, de reconnaissance, de réparation, de pardon, de sécurité…


  • Matériellement : comment je veux vivre ? Où, de quel espace ai-je besoin ? quelles sont mes charges actuelles, quelles seront mes charges futures ?


  • Relationnellement : quels seront les besoins de l’autre ? Sur suis-je prêt(e) à faire des compromis.

  • Travaillez sur vos émotions avant les rencontres pour éviter que la colère ou le ressentiment ne prennent le dessus. Pratiquez la méditation, faites de l’exercice, de la marche, et faites attention à votre sommeil. Reposez-vous régulièrement.

2. Adoptez une posture d’écoute active

  • Ecouter activement c’est adopter une écoute centrée sur l’autre en retardant le moment de décider si et ce que vous allez répondre. 

Pour écouter activement, une astuce pas si simple qu’elle en a l’air : re-for-mu-lez ce que vous dit l’autre personne. Cela vous aidera à patienter avant de réagir, vous aidera à entendre vraiment ce qu’elle dit, et elle se sentira écoutée donc soulagée.

  • Laissez votre ex-conjoint s’exprimer sans l’interrompre ! Même si ce qu’il/elle vous dit vous déplaît ou vous choque. Commencez par poser des questions de clarification pour comprendre le pourquoi du comment : que se passe-t-il , Que veux-tu dire , De quoi as-tu besoin ? Depuis quand cela se produit…. Evitez les “pourquoi” qui contiennent souvent un jugement ou une suspicion, et les “est-ce que”  qui amènent une réponse trop sommaire par oui ou non.


  • Soignez vos expressions faciales et postures physiques : des rictus, mimiques, une agitation ou des bras croisés empêchent le dialogue.

3. Concentrez-vous sur les besoins, pas sur les revendications

  • Ne vous attardez pas uniquement sur ce que chacun "veut" (position), mais explorez les raisons sous-jacentes (intérêts) : 

  • “Je veux garder la maison”, “je veux 50.000 €”, “Je veux la résidence alternée des enfants”, “Je veux une prestation compensatoire”  : pourquoi est-ce important ? Par exemple, "je veux garder la maison" peut cacher un besoin de stabilité pour les enfants, un attachement à un lieu, une difficulté à couper le lien, une défiance par rapport aux changements… Pour chaque besoin, il y a plusieurs possibilités. Faire ce travail d’investigation permet de ré-ouvrir le champ des possibles.

Ainsi, si vous voulez, au fond : rester proche de l’école et éviter de perturber les enfants : vous pouvez “garder la maison” mais aussi trouver un nouveau lieu proche de l’école, que vos enfants seront heureux d’aménager avec vous, qui offrira un sens de nouvelle vie, et ce après être resté quelques mois dans “la maison” pour que les choses se fassent progressivement. En faisant écouter vos enfants par un auditeur amiable, vous saurez si, pour lui, c’est important de rester, ou si une nouvelle aventure lui est envisageable.

  • Proposez plusieurs scénarios plutôt qu’une seule solution. Par exemple, pour le partage des vacances, explorez des configurations qui répondent aux besoins de chacun.

  • Posez-vous des questions comme : « Cette solution est-elle équitable ? Durable ? Protège-t-elle nos relations futures, notamment avec les enfants ? » Envisagez des solutions temporaires et des solutions à plus long terme. on ne peut pas toujours faire d’un coup.

4. Restez centré(e) sur les enfants

  • Faites des enfants une priorité commune. Rappelez que vos décisions doivent avant tout servir leur bien-être et leur équilibre à long terme. C’est non seulement une règle légale : que les décisions familiales soient prises dans l’intérêt dit “supérieur” des enfants, mais aussi une clé d’une séparation apaisée.

  • Pensez aussi à vous car des parents qui sont en accord avec les décisions montrent l’exemple et permettent aux enfants de mieux s’adapter.

  • Attention : l’intérêt des enfants est une notion floue qui donne lieu à beaucoup de disputes. Chacun aura ses convictions sur ce qu'il y a de mieux pour eux ! En cas de doute, proposez à votre enfant d’être reçu et écouté par un auditeur d’enfants qui vous dira ce que votre enfant a envie de vous dire, et faites vous accompagner par un médiateur.

5. Évitez l’escalade des tensions

 Utilisez un langage non violent
  • Évitez les accusations ou jugements. Par exemple, au lieu de dire « Tu ne penses qu’à toi », dites : « J’ai l’impression que nos priorités diffèrent, pourrais-tu m’expliquer ta perspective ? »

Créez un espace de dialogue structuré
  • Convenez d’un cadre pour vos discussions : un temps limité, un ordre du jour clair, et des règles de respect mutuel. Si nécessaire, impliquez un tiers neutre, comme un médiateur.

  • Si la discussion devient trop tendue, prenez une pause pour revenir plus calme. Souvenez-vous que céder à la colère ou au conflit vous éloigne de vos objectifs.

Soyez patient(e) et flexible
  • Les négociations complexes prennent du temps. Donnez-vous la possibilité de réajuster votre position à mesure que les discussions progressent.

A RETENIR

Envisagez un cadre collaboratif, où chacun est assisté par des professionnels engagés à éviter les contentieux. Cela vous permettra de réduire le stress et de préserver vos relations futures.

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